Je n’étais jamais venu en Floride au mois de mai, c’est désormais chose faite.
J’ai quitté la vallée du Rhône et son Mistral qui nous aura rendu hiver et printemps peu conviviaux pour la douce chaleur de la Floride du sud.
Compter 25-28° et un soleil bien présent. La ville de Fort Lauderdale est connue pour son opulence, les bateaux ont ici des dimensions dignes des automobiles de l’ère du “Big is Beautiful”. A moins 40 pieds, c’est une annexe.Ne vous méprenez pas, cela n’interdit pas une réelle créativité. Par exemple ce bar flottant, octogonal offre au poivrots une solution originale pour visiter les canaux de la ville.Que dire du VéLib. Il a été aussi exporté ici. Toutefois les principaux utilisateurs sont les touristes, pas les locaux. Qui a déjà vu un vélo avec la clim ?
Comme quoi le politiquement correct s’installe aussi en Floride mais avec parcimonie.Aujourd’hui, avec Susan nous partons, à pied mais oui à pied pour une balade de 4 kilomètres aller, compter la même chose pour le retour, vers la plage où un événement nous attend.Lorsque le sage montre du doigt la Lune, le simplet regarde le doigt.
En ce qui vous concerne, je sais que ce n’est pas le doigt que vous regardez.
Et oui, encore des avions. En bord de plage, deux jours de meeting aérien.Parmi les avions présentés, deux superbes chasseurs ont capté mon attention, un P51 et un Corsair F4U que vous connaissez tous à travers les aventures de Papy Boyington.Bon, je sais, on voit assez mal mais au milieu de l’image, des points de fumée dessinent une pub. Six avions volent en ligne et crachent des points de fumée qui forment des textes.
Ici une pub pour la bière Yuengling. Et pour nous remettre de toutes ces émotions, afin de nous préparer au retour à pied vers la maison, avec Susan, nous avons partagé une salade arrosée par un Morito. Pas très politiquement correct mais ni l’un ni l’autre ne pilote ou conduit.
Retour à Fort Lauderdale
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Lucky man