Si la Floride est célèbre pour son hispanisme fort, l’espagnol y est presque la première langue, ses oranges et son jus éponyme, d’autres sujets y sont traités et mondialement suivis.
Si j’osais évoquer les motifs de cette célébrité, mais le politiquement correct me l’interdit, je parlerais d’érection de pénis. Mais comme je ne souhaite choquer personne, je n’en parlerai pas.A Cape Canaveral, un hall abrite ce que je crois être, à ce jour, la plus grande réalisation de l’humanité. Cette opinion n’engage que moi, mais je suis prêt à vous en exposer les motifs. Cet objet est la fusée SATURN V, celle qui aura permis d’expédier l’homme sur la lune. Juste pour donner une idée des grandeurs, les cinq moteurs du premier étage totalisent une poussée de près de 3500 tonnes. Cela représente pour la poussée initiale la masse de 28 kilomètres de 2CV mises à la queue leu leu.
Et en finale, après une montagne de Dollar évaporés dans ce projet, ils ont pu ramener quelques kilo-grammes de cailloux. Certains me demanderont si cela en valait bien la peine. Et bien s’il utilisent aujourd’hui un téléphone portable, un ordinateur, Internet et que demain ils envisagent d’acquérir une automobile électrique, c’est grâce aux retombées de ce programme. Un malheureux caillou, certes, mais posé sur tant d’avancées technologiques qui me font rêver.
Après la fusée SATURN V, la navette nous aura fasciné. Un gros planeur à aile delta mis en orbite au moyen de deux fusées d’appoint à poudre et d’un gros bidon de carburant. Moins sexy que marcher sur la lune, la navette aura elle aussi ouvert des voies vers une meilleure compréhension de l’univers avec des missions telles que la mise en orbite du télescope Hubble.
Un gros camion pour mettre en orbite des charge utiles imposantes et revenir sur terre pour un nouveau départ. Certes deux missions auront été des échecs, l’une au décollage, l’autre au retour, mais globalement si le prix à payer fut élevé en terme de vies, le résultat est, en terme de connaissance, prodigieux.Et KICEKI pilote le planeur pour le poser sans pouvoir faire une remise de gaz, c’est bibi.
Un petit cocorico au passage pour un manufacturier de pneus bien de chez nous.
Chapeau les auvergnats !
Le lendemain, retour aux fondamentaux. Non loin du Kennedy Space Center se trouve à Titusville un superbe musée, mieux que celui de Kisimee évoqué dans un précédent article.
Dans le hall principal, un joyeux mélange d’époques, du F14 Tomcat, au PT je ne sais plus lequel, en passant par le DC3 et le Messerchmitt 208. Et certains avions de la collection volent encore.
Un Messerchmitt 208 en livrée allemande mais fabriqué en France pendant l’occupation et équipé d’un moteur Renault. Avion avec un nez rouge mais pas vraiment drôle.
Pour faire rêver notre équipe de PART 66 un atelier de restauration, je dirais même reconstruction d’avions.
Dans le cadre d’un retour vers le futur, le poste de pilotage d’un DC3, poste probablement proche de son jus d’époque.
Et à la sortie du musée, sur le parking visiteur, un Mig aux couleurs d’un pays aujourd’hui disparu. Au fait de quel Mig s’agit-il et à quel pays appartient cette cocarde ?
Pour déjeuner ce midi nous avons rendez-vous avec des amis québécois, Stéphane et Joëlle, rencontrés lors du tour d’Amérique en 2CV, qui nous régaleront de lasagnes maison, un plat dont Stéphane se vante à juste titre d’en être un des experts. Ces amis, j’aurai le plaisir de vous les présenter lors d’un prochain article.
Merci pour la visite guidée à Cap Canaveral et le petit resto sympa.
Concernant le MiG-21U, la cocarde est celle de la Tchécoslovaquie, enfin je crois…
Agostino
Banco sieur Enzo, tout juste sur la question rouge.
Et maintenant, tentez-vous la question BANCO ?
Mon gros pb est que je n’en ai pas.
Amitiés et chapeau bas pour le boulot fait en mon absence, je suis admiratif.
JL