Après le guide Michelin / Le Gourmet ACHC

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Le guide Michelin reste une référence en ce qui concerne le tourisme accessible par la route. Il manque un manuel de référence, indépendant et objectif, libre de tout conflit d’intérêt en ce qui concerne la gastronomie accessible par la voie des airs.

Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas ici de pérorer sur les tentatives d’empoisonnement que le catering des compagnies aériennes réalise quotidiennement, non la tâche est ridiculement trop dangereuse. Il s’agit de faire connaître les restaurants d’aérodrome, pas ceux des aéroports qui relèvent du catering, donc faire connaître des estaminets, gargotes, restaurants tenus par des amoureux du travail bien fait. Comme le disait Coluche, “J’ai des noms”, je ne manquerai pas de les rappeler.

C’est ici que vous sera narré la première mission de l’équipe mandatée par l’ACHC.
Le sérieux de cette mission est protégée par un total incognito, cela va de soi.

Première mission / 19 avril 2018

Dans un discret véhicule de fonction, véhicule se fondant dans la masse, nos deux inspecteurs rejoignent sous des averses de ciel bleu l’aérodrome de départ, LFNV, plus connu sous le nom de Valréas-Visan.Le copilote, Lucien, prépare la partie gastronomique de la mission pendant que les aspects ancillaires et techniques, tels que visite pré-vol, sont traités par le responsable de la mission.Après un vol naturellement sans anicroches, le responsable de la plateforme d’Aubenas immortalise le début de cette mission qui revêt, cela va de soi, le caractère le plus hautement confidentiel.Une fois installés à table, la commande est passée, un menu enfant pour la classe junior, une araignée de veau sauce moutarde pour la classe senior. Un Château la Pompe et un demi pression arroseront les agapes.Sans commentaires. Seules quelques miettes sont retournées en cuisine.Je ne sais comment la nouvelle de notre passage a été éventée, un essaim d’avion nous avait suivi et se ruait sur les dernières places disponibles. De coupables fuites je présume. Une enquête doit s’ouvrir dans les plus brefs délais.

Il nous reste à rentrer dans notre base arrière et faire connaître au monde entier les résultats de notre mission.Le vol terminé, notre mission s’achève, il reste à nettoyer l’avion et rédiger le compte-rendu.

Compte-Rendu mission du 19 avril 2018

Une fois de plus le Pélican est à la hauteur de sa réputation : une qualité irréprochable, un cadre somptueux, un accueil souriant, une addition plus que raisonnable.
Une adresse à ne rater sous aucun prétexte.

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Cet article a 3 commentaires

  1. blizon

    Mon cher Jean-Louis

    J’ai dégusté avec appétit ton approche pour rappeler toute l’importance qu’il y a en aéronautique d’avoir une bonne assiette. ..c’est primordial

    J’ose un défi. .peux-tu réaliser une imagerie sur l’importance du plein ????????

    Amitiés

    Bernard

    1. En réponse à Bernard qui évoque, non sans d’excellentes raisons, l’importance du plein, souvenons-nous de la pub qui affirmait “Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts”.
      En ce qui concerne l’aviation, si un pilote plein vaut mieux qu’un réservoir vide, il me semble exister une incompatibilité entre un pilote plein et une séquence vol-atterro réussie.
      Quant à relever le défi pictural de l’importance du plein, je jette l’éponge.

  2. ALAIN RDI

    Mon cher JLC tu n’as pas ton pareil pour rendre un compte-rendu des plus “savoureux”…

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